Prêtre, pour qui ? Prêtre, pour quoi faire ?
Prêtre, à quoi ça sert ? Prêtre au travail, c’est possible !
En parler avec d’autres de ta génération.
Rencontrer ceux qui sont déjà séminaristes ou prêtres.
Prêtre, à quoi ça sert ?
Que font-ils de leur journée ? Peut-on travailler et être prêtre ? Devenir prêtre au travail ?
Faire un choix engageant, ce n’est simple pour personne. Et puis il y a le célibat.
C’est important de prendre le temps…
Dire ce qui t’attire. Mettre des mots sur ce qui te dérange.
Des week-ends à entrées multiples
Avec des témoins et des intervenants variés, des « billes » pour réfléchir tranquillement à la question, en toute liberté. Ces WE constituent comme un parcours sur une année pour ceux qui participent à tous.
Par exemple, un WE de janvier, le thème du WE était « liberté et don de soi » chez les bénédictines de Vanves (92). Nous étions 4 pour un partage en vraie confiance. La lecture commentée de chapitres de Laisse Dieu être Dieu en toi (traité d’inspiration mystique médiévale sur le détachement de soi, du beau, de la prière… de Dieu même), le partage en équipe, le film Des Hommes et des Dieux et la rencontre de sœur Anne-Philippe, nous ont permis d’avancer dans cette réflexion. A la fin de ce WE bien riche, pour la choucroute du dimanche midi, les sœurs nous ont apporté une bière d’abbaye bien sympathique, le sourire aux lèvres, histoire d’alléger le tout.
Puis en février, le thème était « route et déroute avec Dieu », toujours chez les bénédictines de Vanves. Encore 4 pour un partage toujours en grande liberté : quelles questions nous habitent ? Qu’est ce qui s’est passé depuis la dernière fois ? Quels signes relus et reçus pour continuer à avancer ?… Un temps de prière personnelle pour entrer dans l’Evangile de l’intérieur, le vivre, devenir l’un et/ou l’autre des personnages, les échanges après avoir regardé le film La Résurrection du Christ de Kevin Reynolds (qui présente la quête d’un tribun romain cherchant le corps du nazaréen pour éviter les émeutes : il en est complètement dérouté en rencontrant les disciples), la prière avec les sœurs… le tout en ayant eu l’agréable distraction d’ajuster le fauteuil roulant électrique de Mère Charles, 97 ans, entourés de la joie communicative de la communauté.
Les week-ends sont coordonnés par Frédéric Ozanne, prêtre de la Mission de France. Frédéric est salarié d’une coopérative agricole et aumônier du groupe « scouts et guides de France » de Dourdan (dans l’Essonne). Avec Grégoire Primard, maçon, marié à Sophie et père de 3 enfants, et Nathalie & Etienne Galand, parents de 4 enfants, membres de l’équipe constituée pour réfléchir aux contenus des WE, ils sont en lien avec le pôle jeune de la Mission de France (Service Jeunes, Equipes Jeunes Pro, Parcours de croyants).
Tu es le bienvenu pour un ou plusieurs weekends, une simple rencontre…
Contact : Frédéric Ozanne. Contact
[…] Ma seule initiative en tant que témoin est en fin de compte de contempler l’œuvre de l’Esprit dans ce monde et d’en rendre grâce. C’est du moins la recherche qui m’anime.
Cette recherche me pose beaucoup de questions. L’une d’elles m’amène à me demander où et comment engager ma vie. Enfant, j’entendais que mon avenir était de me marier et d’avoir à mon tour des enfants, et c’est à mes yeux une vocation magnifique. Mais depuis quelques temps, d’autres voies, un autre appel, tout aussi exigeants et ouvrant sur un autre bonheur non moins grand, semblent résonner en moi. Et si, en continuant d’apprendre à connaître le Christ pour tenter de regarder le monde comme Lui le regarde, je devenais prêtre ? Ne pouvant rester seul avec cette question, j’ai rejoint le service des vocations de mon diocèse – où j’ai trouvé des premiers éléments de réponses – avant de pousser, il y a quelques mois, la porte de celui de la Communauté Mission de France. La chaleur de l’accueil et de la disponibilité de ces membres me touchent véritablement, et je commence à percevoir la profondeur de la spiritualité qui les anime. Il est encore un peu tôt pour que je sache si véritablement je souhaite marcher avec eux, mais j’ai en tout cas l’impression d’avoir rencontré une famille.
Benoît.