Comme tout diocèse, la Mission de France a un siège épiscopal et une cathédrale. L’abbatiale de Pontigny, au cœur d’un petit village de l’Yonne, est cette cathédrale. C’est l’une des plus belles églises abbatiales cisterciennes construite au XIIème siècle. Traversant les âges, sa lumière et son dépouillement sont un signe de la question de Dieu posée au cœur de l’histoire humaine.
« Venez, crions de joie pour le Seigneur ».
Mais il n’y a personne sur le parvis de l’église !
Justement, l’appel est pour les plus loin,
Ceux qui ne sont pas là, pas encore là !
Venez, habitants de Pontigny, habitants de la Vallée su Serein,
Venez hommes et femmes, croisés par quelqu’un de la Mission de France,
En Creuse ou à Marseille, à Ivry ou en Asie,
Dans une vigne ou un labo, un hôpital ou un bureau.
Venez les moines d’hier qui avez prié dans cette église,
« Venez, crions de joie pour le Seigneur ».
Venez, nous avons besoin de vous pour louer le Seigneur
Venez vous joindre à nous ! Notre prière est impatiente.
Venez… si vous voulez ! Nous pouvons encore prier dans l’attente.
Notre ministère n’a pas d’objectifs chiffrés !
Aujourd’hui, écouterez-vous sa Parole ? Ne fermez pas votre cœur comme au désert…
Aujourd’hui, allez-vous vous taire, faire silence ?
Arrêterez-vous croire que vous êtes le centre du monde et de l’histoire ?
Pour écouter la Parole,
La Parole qui s’est tue au Calvaire,
La Parole qui s’est donnée comme Pain le jeudi Saint,
La Parole de lumière qui nous vient d’en haut.
La seule parole à retenir dans notre cœur : « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ».
Mais il n’y a personne dans cette église trop grande. Il faut en sortir. Vite, sur le parvis, dans les villes et les campagnes, à l’usine et au bureau.
A Grenoble et à Alger.
« Venez, crions de joie pour le Seigneur ».